Equipement

Observatoire automatisé

Le toit est désormais asservit par une motorisation d’ouverture de porte de garage. L’interrupteur d’ouverture/fermeture du toit est connecté à une carte électronique Velleman VM110.

Cette carte étant connectée au PC par USB, un pilote Ascom a été généreusement offert et compilé par Cédric Thomas. Le logiciel de gestion d’observatoire permet alors d’ouvrir et fermer le toit.

L’observatoire est désormais totalement automatisé et pilotable à distance.

Le pilote Ascom permet de gérer le signal des 2 capteurs de positions pour toit fermé et toit ouvert ainsi qu’un capteur de position pour contrôler que la monture est parquée avant fermeture du toit, afin d’éviter toute colision entre le télescope et le toit.

 

Connectique de l’observatoire

connectique2016

 

 

Cabane utilisée pour les prises de vues

J’ai installé un observatoire dans mon jardin suite à l’achat d’une première monture équatoriale afin de ne pas encombrer la maison de tous les accessoires et de pouvoir profiter à tout moment du ciel clément que peux m’offrir le sud de la France. Une extension entre le toit et les murs a été ajoutée lors du changement de monture pour une monture à fourche monobras.
J’ai donc opté pour un abri de jardin de chez Casto’ en prenant soin de prendre en compte l’encombrement d’un télescope d’1 mètre de long et d’un ordinateur résident, plus quelques rangements. La surface ainsi que le prix furent les 2 critères de choix principaux et celui-ci s’est porté sur un modèle basique en bois, modèle Anvers de moins de 5m². L. 242 cm x P. 190 cm.
Après de nombreux mois à braver les intempéries sévères du sud de la France, je peux dire que rien n’a bougé ni n’a été détérioré depuis.

J’ai construit un pilier en béton armé pour y poser la monture, celui-ci est désolidarisé du plancher de l’abri afin éviter toute vibration dans la système de prise de vue lors des mes venues dans l’observatoire. J’ai modifié le toit de l’abri de sorte qu’il ne fasse qu’un bloc unique désolodarisé des murs. J’ai monté ce toit sur roulette afin de pouvoir le faire coulisser vers l’extérieur grâce à l’installation de poutres additionnelles en dehors de la cabane. Les roulettes sont guidées par un simple rail en L en inox sur chaque poutre, avec une butée en fin de course.
Depuis l’ordinateur connecté à la motorisation du toit, je n’ai plus qu’à cliquer sur le bouton prévu à cet effet dans le logiciel de contrôle de l’observatoire pour voir le ciel. Je peux parler maintenant d’un observatoire.

Avant le montage de la cabane, j’ai pris grand soin de passer le plancher au goudron côté sol pour éviter les remontées d’humidité et voir une détérioration prématurée, voire même passer aux travers par pourrissement. Côté sol intérieur, un lino a été posé afin de rendre l’endroit agréable et éviter d’apporter de l’humidité dans l’observatoire. Une lasure a été appliquée (durée de vie de 15ans) sur les parois extérieures afin de les protéger des intempéries.

Un extracteur d’air a été placé sur une des parois afin de faire baisser la température dans l’observatoire en cas de grosses chaleur. Une régulation automatique est à l’étude.

Gestion informatique de l’Observatoire

L’observatoire est géré à distance depuis internet ou en réseau local, grâce à un PC relié à la box de la maison, le tout en wifi.
Matériel informatique de l’observatoire :
– un PC récent qui gère tout le côté imagerie : gestion de la monture et de la caméra, registration des images CCD et base de donnée des fichiers, gestion de l’ouverture/fermeture du toit,
– une caméra IP infrarouge à vision nocturne me permet de surveiller que le télescope est en bonne position lors des prises de vue et que la position parking est bien respectée. Mais aussi cela assure la fonction alarme afin de sécuriser l’observatoire : fonction détection de mouvement, enregistrement vidéo d’intrusion, envoi des images sur page web…

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